Bibliothèque corporelle

Vidéos de la dramaturgie interne

La « dramaturgie interne », de par son essence subjective, permet de se détacher d’une description biomécanique ou d’une observation du mouvement oculocentrée pour se focaliser sur la fabrication subjective de l’expérience de la danseuse. Le mouvement ne naît pas seulement d’impulsions physiques, mais aussi de dramaturgies internes.

Les dramaturgies internes peuvent être motivées par, et composées de, nombreux facteurs dont le symbolique, l’imaginaire, les souvenirs, les textures, les réponses fonctionnelles et l’écoute de son propre corps et de celui d’autrui.

Stéphanie Pons a partagé sa dramaturgie interne, souvenir des instructions du chorégraphe et souvenir personnel de celles et ceux qui dansaient avec elle, par une transmission rétrospective orale et dansée d’un fragment chorégraphique du spectacle d’Angelin Prejlocaj, Paysage après la bataille, scindé en 17 séquences « titrées » et illustrées par des dessins de l’artiste Lisa Moore qui offrent une autre lecture du mouvement.

« Il y des restes : dans le corps, dans les sensations, dans le ressenti, c'est ça qu'on a été chercher. Je l'ai dansé 250 fois, avec d'autres personnes. C'est rester dans le corps et la musicalité aussi. » 
— Stéphanie Pons